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lundi 27 novembre 2017

vendredi 24 novembre 2017

Aux arbres citoyens

Le ciment dans les plaines coule jusqu'aux montagnes
Poison dans les fontaines, dans nos campagnes
De cyclones en rafales, notre histoire prend l'eau
Reste notre idéal, "Faire les beaux"
S'acheter de l'air en barre, remplir la balance
Quelques pétrodollars, contre l'existence
De l'équateur aux pôles, ce poids sur nos épaules
De squatters éphémères, maintenant c'est plus drôle
Puisqu'il faut changer les choses
Aux arbres citoyens!
Il est grand temps qu'on propose
Un monde pour demain!
Aux arbres citoyens, quelques baffes à prendre
La veille est pour demain, des baffes à rendre
Faire tenir debout une armée de roseaux
Plus personne à genoux, fait passer le mot
C'est vrai la terre est ronde mais qui viendra nous dire
Qu'elle l'est pour tout le monde et les autres à venir
Puisqu'il faut changer les choses
Aux arbres citoyens!
Il est grand temps qu'on propose
Un monde pour demain!
Plus le temps de savoir à qui la faute
De compter sur la chance ou les autres
Maintenant on se bat
Avec toi moi j'y crois
Puisqu'il faut changer les choses
Aux arbres citoyens!
Il est grand temps qu'on propose
Un monde pour demain!
Avec toi moi j'y crois
Puisqu'il faut changer les choses
Aux arbres citoyens!
Il est grand temps qu'on propose
Un monde pour demain!

samedi 4 novembre 2017

La Gestion de l'eau en islam

Quant à l'eau, qui constitue de nos jours l'une des grandes préoccupations de l'humanité, elle occupe une place très particulière dans la vie du musulman pour qui c'est une richesse énorme dont Allah fait naître les créatures : "Allah a créé d'eau tout animal" [24:45]
C'est l'eau qui entretient la vie : "A partir de l'eau, Nous avons créé tout être vivant. N'ont-ils donc pas la foi?" [21:30]
Et, dans sourate "El Anaâm" ("Le Bétail") : "Et c'est Lui Qui, du ciel, fait descendre l'eau dont Il fait germer toute chose." [6:99]
L'eau est un moyen de propreté et de purification : "Et Nous faisons descendre du ciel une eau pure" [25:48]
Il faut remercier Allah pour ce don inestimable qu'est l'eau en la protégeant et en ne la gaspillant pas. L'économie, le non gaspillage, constitue donc un principe général de base dans la loi musulmane. En effet, Allah a dit à ce sujet : "Mangez et buvez, mais ne gaspillez pas" (sourate "El Aâraf" ["Les Limbes"], verset 31.)
Un jour, le Prophète passa à côté de Saad Ben Abi Oukkas qui faisait ses ablutions, et il lui dit : " Pourquoi ce gaspillage? Y a-t-il gaspillage même dans les ablutions? lui répondit Saad. Oui, ajouta le Prophète , et ce, même avec l'eau courante d'une rivière."(Ahmad, 22112. Ibn Maja : n° 425)
En voyant un homme faire ses ablutions, l'Envoyé d'Allah lui dit : "Pas de gaspillage, pas de gaspillage."(Ibn Maja : n° 424)
Suivant les orientations du Coran et de la Sunna, les Compagnons du Prophète et leurs disciples enseignèrent à des générations entières que : "Il ne faut pas gaspiller l'eau, même celle des ablutions, et même si vous vous trouvez au bord d'une rivière."(Fath Al Bari : 1/234)
L'économie et la bonne conservation de l'eau font partie des plus grands principes qui gèrent la relation des musulmans avec l'environnement. Quant à l'usage monopolistique de l'eau, il est honni d'Allah, surtout quand il met en danger la survie comme c'est actuellement le cas dans certains pays africains. Dans la Sunna, il est dit que : "Il y a trois personnes auxquelles Allah n'adressera pas la parole, pas plus qu'Il ne jettera le regard sur elles, le Jour du Jugement Dernier: celui qui ment au sujet de sa marchandise et jure, à tort, qu'il en a donné plus qu'il ne l'a fait ; celui qui lève la main droite dans l'après-midi et prête un faux serment pour s'emparer des biens d'un autre musulman ; et celui qui refuse aux autres l'accès à son eau."
Allah le Très Haut a dit : "Je te refuse l'accès à mes biens tout comme tu as refusé à autrui celui de ce que tu n'as pas créé de tes propres mains."(Al Boukhari, 5/43, Muslim, 1/103)
D'après Anas Ben Malik, Saad Ben Oubada se rendit un jour chez le Prophète et lui dit : " Ô Emissaire d'Allah, ma mère est décédée sans laisser de consignes et je ne sais s'il est dans son intérêt que je fasse l'aumône à sa mémoire". Et le Prophète de répondre: "Oui, et je te recommande pour cela de donner de l'eau." (At-Tabarani, in his Awsat 2/73)
Saad lui-même raconte avoir demandé au Prophète : "Ô Messager d'Allah, ma mère est morte ; quelle est la meilleure aumône à faire à sa mémoire?" "L'eau", répondit le Prophète. Saad fit creuser un puits et dit : "Ceci est pour la mère de Saad "(Abou Daoud, Ibn Maja, Ibn Khouzaïma, Al Hakem, Ibn Hibban)
El Berraa Ben Azib raconte: "Un bédouin vint un jour trouver le Prophète et lui dit : "Ô Messager d'Allah, montre-moi une action qui m'ouvrirait la porte du Paradis." Et le Prophète de répondre : "Si bref que soit ton discours, ta requête est considérable : prête secours dans le besoin ou rachète un captif. Mais si tu t'en sens incapable, alors, il faut nourrir l'affamé et étancher la soif de l'assoiffé."(Ahmed, Ibn Hibbane et Al Bayhaqi)
La loi musulmane ordonne d'étancher la soif non seulement d'un être humain, mais aussi de toute bête de somme et de tout animal capable d'affection. Selon un hadith authentifié du Prophète : "Un homme marchait sur la route, sous une chaleur étouffante ; il vit un puits et y descendit pour étancher sa soif. Lorsqu'il en remonta, il aperçut un chien tout haletant de soif et se dit : "La soif de ce chien est aussi grande que l'était la mienne. Il redescendit alors dans le puits, remplit sa chaussure d'eau, et remonta, la tenant par les dents. Il en fit boire le chien, et Allah l'en récompensa et lui pardonna ses péchés." On posa alors la question suivante au Prophète : "Ô Prophète, avons-nous une récompense si nous traitons bien les animaux?" Et le Prophète répondit : "Tout bien fait à toute créature vivante est récompensé"(Malik, Al Boukhari, Mouslim, et d’autres)

Saraka Ben Jaachem demanda au Prophète : "Ô Messager d'Allah, si une bête égarée se désaltère dans mon abreuvoir; ferai-je une bonne action en la laissant boire?" "Oui, répondit le Prophète , celui qui entretient la flamme de la vie sera récompensé." (Ibn Hibbane, dans son Sahih)
Ben Abdallah Ben Omar rapporte la même histoire.(Ahmad qui s’est appuyé sur des témoins réputés pour leur probité)
On peut lire dans le hadith sacré que : "Allah Tout Puissant et Grand a dit :"Ô fils d'Adam, J'ai été malade et tu ne m'as pas rendu visite." "Ô mon Dieu, comment Te rendre visite alors que Tu es le Maître de l'Univers?" "Ô fils d'Adam, Je t'ai demandé à boire, et tu ne m'as rien donné.""Ô mon Dieu, comment t'arroser alors que Tu es le Maître de l'Univers?" "Mon serviteur t'a demandé de l'abreuver, en vain ; si tu l'avais fait, tu aurais reçu la même faveur de ma part."(Mouslim dans son Sahih)
Creuser des puits ou des canaux, et fournir de l'eau à ceux qui en sont privés, sont parmi les bonnes oeuvres les plus bénies d'Allah. Le croyant en sera récompensé éternellement, aussi bien sur terre qu'après sa mort : en effet, ses bonnes actions s'en trouvent valorisées, et ses mauvaises diminuées.
D'après Abi Hourayra, le Messager d'Allah a dit : "Le croyant récoltera après sa mort les fruits de toutes les oeuvres de piété, toutes les bonnes actions qu'il accomplit sur terre, telles qu'enseigner et divulguer sa science, élever des enfants dans la vertu, léguer un Livre Sacré, construire une mosquée, bâtir un abri pour les voyageurs, faire couler une rivière, ou prendre sur sa fortune personnelle pour faire l'aumône à sa santé et à sa vie."(Ibn Maja, Al Bayhaqi et Ibn Khouzaïma)
Comme le confirment de nombreux hadiths du Prophète , la loi islamique veut que les hommes se partagent les produits de première nécessité, à commencer par l'eau. Un Compagnon du Prophète, qui faisait partie des émigrés, raconte : "J'ai combattu auprès du Messager d'Allah que j'ai entendu dire à trois reprises : Les êtres sont des associés en ce qui concerne trois choses : le fourrage, l'eau et le feu."(Ahmad et Abou Daoud)
(NDLR : Certains Oulémas ont déduit de ce hadith que le pétrole (en tant que source d'énergie désignée par "feu" dans le hadith) devait donc être un bien commun à la Oumma.)
Selon Bahia, son père a demandé au Prophète : "Ô Messager d'Allah, quelle est la chose que l'on ne peut interdire? L'eau, répondit le Prophète ."(Abou Daoud, Ibn Maja, d’après Aïcha et Ibn Abbas)